Instantanés de voyage

Quelques moments du voyage qui nous ont particulierement touchés.

Place Tian'anmen, Beijing

Au coeur de la capitale chinoise, la place Tian'anmen étale ses 44 hectares de surface et son histoire parfois houleuse. C'est la plus grande place du monde et pourtant, j'ai de la peine a y accéder... Une barriere longe tout le périmetre et seuls quelques check points avec fouille et controle des sacs autorise l'acces. Meme pour atteindre un de ces check points, c'est une succession de passages sous voie, de labyrinthes de barrieres, de détours, de controles de passeports. Voila donc les obstacles qu'il faut franchir pour pénetrer sur cette place ou trone en caracteres chinois l'inscription "Longue vie a l'union des peuples de la Terre". Une fois au centre de la place, c'est le béton et le gris qui dominent. Avec une petite touche de rouge pour le drapeau chinois et une autre de vert foncé pour les nombreux militaires qui patrouillent en long et en large sur la place. Heureusement, il y a les casquettes multicolores des innombrables groupes de touristes chinois qui suivent leur guide qui braye dans un micro tout en portant une petite sono portable de qualité tres... chinoise.
En assistant a ce spectacle, je ne peux m'empecher de penser a la deuxieme plus grande place du monde que nous avons visitée il y a une année, a Ispahan. Si la surface de la plae de l'Imam est inférieure a celle de Tian'anmen, son élégance, son harmonie, ses habitants en font d'elle la plus belle place du monde. Et largement.



Marché de quartier, Phnom Penh

S'il y a bien un lieu que nous apprécions dans chaque pays que nous traversons, ce sont bien les marchés. Petit apercu d'un de ces coins ou la vie foisonne comme nulle part ailleurs. 
Malgré l'étroitesse des passages entre les étals, les scooters parviennent a se frayer un chemin sans meme klaxonner. Odeurs fortes de viande fraiche et de poissons séchés, odeurs douces des ananas découpés avec art, odeurs envoutantes de la citronelle et de l'encens, odeurs terribles des durians. Ce marche est surtout une affaire de femmes et beaucoup d'acheteuese portent leur pyjamas. Une jeune vendeuse au visage maquillé et portant d'élégantes boucles d'oreilles écaille des poissons avec grace, une autre les vide, accroupie devant des mannequins habillés de belles robes colorées. Sur les stands, des bassines sont remplies de foies entiers tandis que d'autres contiennent des petits crabes. Amoncellement de citrons verts, de fruits du dragon, d'aubergines brillantes. Fragiles piles d'oeufs blancs et bruns, certains contenant peut-etre encore l'embryon du poussin, aliment prisé par les Khmers... Bruits des machettes qui coupent les nageoirs, hachent la viande, cassent les noix de coco. Une vieille femme semble raler sur le prix des piments, tandis qu'un moine bénit une coiffeuse que vient de lui tendre un billet. Juste a cote, une apprentie s'essaie sur des perruques qui ont la facheuse tendance de se renverser sur le sol... 
Facile de rester des heures dans un environnement pareil, si riche en scenes quotidiennes que le voyageur observe avec attention et bonheur.

 

Petites routes, nord du Laos

On s'attendait a des routes caillouteuses, boueuses ou sableuses, le genre de route qui peut vite mettre sur les nerfs tout cyclo qui se respecte. Mais voila que nous roulons sur une bande parfaitement bitumée (on n'est plus en Chine, mais quand meme!), que nous traversons des petits villages construits en bambou et qu'une belle foret tropicale nous entoure. On achete des bananes délicieuses au bord de la route, les enfants nous sourient comme rarement et la température est plutot agréable. Pourtant, nous n'en pouvons plus... La raison? Les montées et descentes s'enchainent a un rythme effréné, sans nous laisser le moindre répit. Plus on avance, plus les pentes augmentent et moins on a envie de les gravir. Il n'y a pas un metre de plat, mais nous sommes a plat! Alors apres 5 jours, on "craque" et décide de faire du stop pour rejoindre la ville de Luang Prabang ou une bonne semaine de repos nous fait tres envie. Dans ce voyage extraordinaire, il nous arrive aussi d'avoir des coups de mou...



AThouse, Bishkek

Il y a de ces endroits ou, malgré une bonne "volonté", on reste collé autour de la table pendant des heures, a discuter avec d'autres voyageurs. L'AThouse a Bishkek fait partie de ces endroits. C'est une guesthouse tenue par un couple canado-bulgare qui ouvre ses portes aux cyclovoyageurs et dont la connaissance ne se fait que par le bouche a oreille. C'est donc en croisant d'autres cyclos sur la route que l'information circule. Et ca marche du tonnerre puisqu'il y a en permanence du monde!
Nous retrouvons Mauro (avec qui nous avons roulé en Ouzbekistan et au Pamir) et ses expressions italiennes qui sentent bon la mozzarella et l'huile d'olive. Chaque jour, il nettoie un (tout) petit bout de son vélo pour ne pas surcharger ses journées…  ce qui le fera rester trois semaines ici! On rencontre aussi Alessandro, un autre Italien, qui imite a merveille le Consul tadjik qui lui a refusé son visa. Il y a Chi, un Chinois toujours avec un large sourire qui se balade avec ses trois "go pro" et mange avec ses baguettes pliables! Il y aussi Chad, un Californien qui répète un peu trop souvent qu'il a relié le Pacifique et l'Atlantique en seulement 6 mois et deux jours. Dans cette ambiance 100% cyclo, les infos pratiques s'échangent, les petites histoires circulent et personne n'a vraiment envie de sortir plus loin que le petit magasin qui permet de se recharger en bières et en bons produits. Lorsque des cyclos ont une vraie cuisine a disposition, ils ne se privent pas pour se concocter de bons petits plats!




No man's land entre le Tadjikistan et l'Afghanistan

Lorsque nous arrivons le samedi matin devant le pont qui fait office de frontiere entre le Tadjikistan et l'Afghanistan, le portail est fermé et une petite foule attend entre les voitures parquées. Chaque samedi se tient normalement un marché transfontalier et les marchands ne veulent pas en perdre une miette. Lorsqu'une patrouille militaire décide enfin d'ouvir le pont, c'est la ruée vers la "place du marché" qui est en fait un terrain en terre avec un toit au milieu. Peu apres, la frontiere afghane s'ouvre a son tour et il faut voir tous ces hommes courir avec leurs gros sacs sur le dos ou tirer une lourde charette en bois pour déballer au plus vite leurs marchandises et ne pas perdre de clients. Les plus rapides ont meme droit a une place a l'ombre!
Tres vite, une excitation générale envahit la foule qui s'accumule entre les stands, simples baches posées sur le sol. Les spaghetti cotoient le dentifrice et le maquillage, des tas d'habits bon marché sont fouillés par des jeunes filles et beacuoup de gadget "made in China" font le bonheur des enfants. Un vieil Afghan barbu attire les passants a coup d'onomatopées impressionnantes mettant en valeur chaque trésor qu'il sort de son sac et montre fierement a la foule qui l'entoure.
Quelques touristes s'émerveillent de cette soudaine effervescence qu'ils prennent en photo a tout va. Les Afghans sont particulierment beaux dans leurs habits traditionnels, ajustés parfois du meme chapeau plat que le Commandant Massoud. Si les marchandises vendues n'ont en général rien d'exceptionnel, les gens qui font le marché, tant les vendeurs que les acheteurs, le rendent extraordinaire. Et les hauts sommets enneigés de l'Hindu Kush en arriere-fond participent eux aussi a la magie du moment. Ainsi, quelques heures par semaine, le no man's land se transforme en une terre bouillonnante de vie



Appartement privé, quelque part dans l'immensité de Téhéran

Retour sur une petite soirée chez notre ami Arman. Pas vraiment comme on l'imagine en Iran...

mardi soir
Préparation pour le lendemain avec un petit trajet en voiture pour aller chez le "dealer" acheter de l'alcool. Une sorte de grappa maison vendues dans des bouteilles d'eau de 1.5L... 

mercredi 
19h02: Le premier invité arrive
19h11: La premiere tournée de shot est servie et tant pis pour ceux qui sont en retard! Ici, l'alcool s'appelle    " Khomeini" (nom de l'Ayatollah qui a lancé la révolution islamique en 1979)!!!
19h41: La premiere invitée arrive. Comme pour celles qui suivront, sa soirée commence par un passage dans la chambre pour changer la tenue "république islamique" et enlever le voile.
20h18: 2eme, 5eme ou 9eme tournée de Khomeini selon les personnes.
20h59: La musique monte d'un cran et les beaux tapis persans du salon se transforment en dancefloor!
21h39: On attaque la troisieme bouteille de Khomeini...
22h43: La fete bat son plein! Parents, soeur et amis dansent ensemble.
23h11: Le repas est servi. Poulet, purée d'aubergine, agneau en sauce, pain plat et salade. Quel délice!
23h50: Encore un tour de Khomeini et reprise des danses
0h25: Une guitare remplace la sono
0h45: Les invités partent; si la police débarque a cause du bruit, on ne risque pas qu'une simple amende...
0h58: Il faut trouver notre lit...


Dengbêj evi, Diyarbakir

Dans une petite ruelle étroite de la vieille ville, une porte entr'ouverte d'où s'échappe une voix d'homme attire nos pas. On entre dans la belle cour intérieure en basalte et... on se retrouve face à une cinquantaine d'hommes assis sur des petits tabourets posés contre les murs. Nous sommes des touristes, Delphine est la seule femme et d'un coup, les regards se tournent vers nous. On nous fait signe de nous asseoir et quelques uns nous saluent en levant leur main vers le front. Autour de nous, la culture kurde bat son plein. La plupart des hommes ont des faces burinées par le soleil, des yeux malicieux qui ont en vu d'autres et quelques dents en moins. Tous sont élégamment habillés, portent un béret, un foulard ou un petit bonnet en laine sur la tête et les plus vieux ont posé leur belle canne en bois à leur coté. Tout en écoutant le chant traditionnel, les perles de leur chapelet défilent lentement entre leurs doigts.
Chacun est libre de se lancer dans un chant a capella et la langue kurde résonne alors magnifiquement. Ces hommes ne sont pas des chanteurs professionnels, mais ils vivent ce qu'ils chantent et on a presque l'impression de comprendre ce qu'ils disent. On écoute quelques chants et on partage les sourires de ces hommes réunis pour partager leur culture. Un superbe moment rencontré par hasard au détour d'une ruelle.




Caucase géorgien

Le petit tabouret en bois est sorti de sa cachette par un des passagers pour etre placé dans le couloir. C'est le signe que la "Marshrutka" est pleine et que le départ est imminent. Le chauffeur a enfin réussi a trouver 16 passagers et le trajet jusqu'a Tbilissi devient rentable. Pour feter ça, il met de la musique house dont le rythme colle bien avec les nombreuses secousses provoquées par la route. Son portable ne cesse de sonner et les virages serrés ne l'empechent pas de répondre a chaque appel. A travers les vitres embuées, on devine les sommets enneigés du Caucase éclairés par la lumiere du soir. La jeune femme a coté de moi joue sur son smartphone avec ses doigts dont les ongles sont peints en noir. Mais elle n'oublie pas de se signer lorsque notre "marshrutka" passe a toute allure a coté d'un vieux monastere. 70 ans de communisme n'ont pas suffit a éteindre la ferveur religieuse de la Géorgie. 
La nuit est tombée. La house a laissé la place a de la musique traditionnelle du pays. Pour la dix-huitieme fois du voyage, le chauffeur répond a son téléphone avec sa main droite et s'énerve avec sa main gauche. Heureusement, le tronçon était droit... Des grands immeubles gris annoncent notre arrivée soudaine dans la capitale. Il était temps.


Dans la vieille ville de Plovdid

Dans les ruelles sombres de la vieille ville, on cherche un endroit qui saura regaler nos papilles. Un portail entrouvert attise notre curiosite. Une serveuse avec un gilet traditionnel de couleur rouge nous ouvre la porte en nous souhaitant la bienvenue. Apres avoir grimpe des escaliers qui grincent, nous voila dans une belle salle a manger d'une batisse typique du XIXeme siecle. Le plafond est en bois sculpte, le haut des murs sont peints, un tapis rouge recouvre le parquet et des grands rideaux blancs sont accroches aux fenetres. On est tout seul dans la piece!
Pendant que l'on deguste puree d'aubergine, champignons au beurre et une sorte de ragout de saucisses servi dans un petit pot en terre cuite, deux femmes, d'un age deja bien avance, jouent du piano et du violon rien que pour nous! Il faut les voir se concentrer, presque comme des enfants qui passent leur premiere audition, pour que leurs instruments sortent le plus beau son possible. Elles ne sont pas des plus souriantes, mais leur version des "Champs-Elysees" montre qu'elles cherchent a faire plaisir aux francophones que nous sommes. En mangeant notre dessert, nous somme toujours seuls dans la piece... Dans cette atmosphere tres retro, un brandy local vient mettre une note finale a cette soiree ou ce ne sont pas que nos papilles qui auront ete satisfaites.


Ambiance fın XIXeme dans ce resto qui nous laissera des souvenirs memorables!


Au sud du Montenegro

Apres une jolie petite cote sur la sublime route qui longe le lac Skhadar, on descend a travers des belles forets de chataigners. A Ostros, on fait quelques courses pour le soir et le lendemain matin. A la sortie du village, on entre dans une petite cour pour demander a un couple si on peut monter notre tente dans leur jardin. A peine apres avoir dit bonjour, on est invite a s'assoir a leur table pour boire un cafe. Selim, homme d'une bonne soixantaine d'annees a la moustache irreguliere, parle un peu l'allemand. Il nous raconte la vie d'avant, celle ou Tito etait encore vivant et ou deux fabriques donnaient du travail a tous les habitants du coin. Maintenant tout s'est privatise et beaucoup de jeunes partent a l'etranger. Sabahete, sa femme, nous apporte figues, tomates et olives qui proviennent toutes du jardin. Selim fume d'ailleurs son propre tabac qu'il fait secher pendant trois ans. De notre cote, on leur montre notre itineraire sur les cartes et on explique notre projet. Riches echanges sur leur passe et sur notre avenir. 
Ce n'est qu'apres ces longues presentations que l'on demande si on peut dormir sous leur auvant. Mais la question n'etait pas vraiment utile...


Dernier jour en Italie.

Sur la carte, une route blanche (blanc=route sans trop de trafic) qui passe par un col avant de rejoindre la Slovenie. C'est parfait pour les cyclistes dirait-on. Sauf que... Sauf qu'apres avoir longé pendant quelques kilometre une jolie riviere, un panneau se trouve devant nous. Il indique une descente avec 12% de pente sur les 4 prochains kilometres! Le reve. Sauf que le dessin est a l'envers et que c'est en fait une montee de 4 kilometres qui nous attend! Une pente moyenne de 12%, cela veut dire des passages a 8% pour se "reposer" et d'autres a 14-15% ou on est vraiment dans le dur. On avance par portion de 400-500m. Apres, les cuisses ont besoin de repos. Le souffle vient vite a manquer, on avance en zigzaguant sur la route pour essayer d'attraper des pentes moins raides... On aura eu besoin de 2 heures pour gravir ce dernier col italien, 1 litre et demi d'eau par personne et bien deux douzaine de sucres de raisin. Autant dire que l'arrivee au col, a la nuit tombante, fut un veritable soulagement.
Le mur du Grammont a cote, c'est un faux plat legerement montant...



Un panneau de reves... mais a l'envers malheureusement!

Quelque part en Italie du nord-est.

Depuis Tolmazzo, on prend la grande route qui file vers l'Est. A une station Shell, on s'arrete pour boire un jus et pour "se soulager". La gérante est plutot jeune et sa belle poitrine généreuse doit faire revenir certains clients qui n'ont pas vraiment besoin de faire le plein d'essence... Généreuse, elle l'est aussi avec le sandwich qu'elle nous offre gracieusement avec nos boissons. Une double couche coppa-jambon que je (Seb) déguste avec plaisir! Elle prend soin des clients et ceux-ci ressortent heureux et repus de leur pause. Il y a dans cette station Shell un ame de relais routier qui permet au voyageur de continuer sa route en toute quiétude.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou!
Eh ben, vous avez déjà bien roulé!!! Quelle déprime ce panneau à l'envers!!
On prend plaisir à vous lire!
Continuez comme ça, vous êtes beaux!
Des bisous de nous 3
Amandine, Lionel, Simon

Anonyme a dit…

Salut les BicyCrazyTeam¨

Quel plaisir de suivre vos tours de roues, sans les courbatures qui vont avec...

Après la neige humide des cols suisses, la chaleur et l'accueil à l' italienne, Shell surprises et col à l'envers!
Bonne route en Slovénie et bisous mouillés
Anne, Seb-l'autre-, Mamy

Anonyme a dit…

Merci Séb pour ces magnifiques descriptions.. tu devrais songer à écrire un livre !!
ça a l'air superbe, autant pour les paysage que pour les gens qu'on devine de plus en plus généreux au fil du trajet.

Profitez bien de la suite et merci encore de partager cette aventure, c'est vraiment un plaisir de vous suivre !
Corrèze

Olivier Prisi a dit…

Quelle production de rêve! Merci pour ces récits en image, et n'hésitez pas à poster plus dès que possible. Beez

Anonyme a dit…

Vraiment bien foutu votre blog d'ailleurs, la grande classe. On sent l'élan geek style EPFL ;)

Delphine a dit…

mais qui es-tu petit anonyme?

Anonyme a dit…

Surprise, surprise, hasard !!!
Je trouve votre blog en consultant une ancienne adresse ...
Et...Delphine...je suis déjà accro, admiratif...à quelques encablures de la retraite !
Vous me mettez plus que l'eau à la bouche, d'autant plus que vous êtes en plein dans le tir
de mon projet initial ...qui a donc changé !

Dès janvier, je serai sur les routes de l'Inde, du sud au nord, à vélo of course...
Et je vais me faire un plaisir de vous suivre d'ici là !

Ah oui, qui suis-je ?
Encore un indice : Eviane est venue en camp de ski avec moi !!!

Je serai anonyme pour cette fois .. mais promis, c'est la der !!

Continuez de vivre intensément votre rêve et sans le savoir, de faire rêver plein de gens
qui en ont certainement grand besoin !

Namaskar, MH

Delphine a dit…

ahah je sais :-)

Michel Héritier a dit…

Bon ben puisque je suis découvert !

En cette matinée encore estivale, levé bien tôt, l'esprit en ébullition puisque j'ai mon vélo depuis peu et le ticket pour dans 4mois et demi, les fesses un peu en compote suite à l'entraînement de hier...je décide de faire un tour dans ces contrées que vous traversez, de prendre le pouls de vos rencontres et impressions et d'apprécier votre prose, vos sensations, sentiments, coups de coeur !!!
Que les chemins de l'est continuent de vous surprendre ... Belle route !

Michel

Michel a dit…

Eh bien ! oui ! tout arrive .. me voici presque libre comme l'air,depuis 2 jours, encore un peu victime de l'attraction terrestre, mais chacune de vos missives me réchauffe le coeur et je suis admiratif de toutes ces merveilleuses rencontres que vous savez prendre au rebond !
THE Voyage, tel que je le rêve pour mon trip à moi, de plus en plus imminent !
A part ça, vous risquez de vous frotter pas mal à l'hiver ou est-ce que vous allez faire "un saut" sur la carte ???
Quant à la technique, un-deux conseils de votre matos, des difficultés principales me seraient d'un grand secours !

A++

Michel